Ressentir un lieu avant d’acheter : quand l’énergie d’une maison influence l’achat immobilier
Et si un logement ne se choisissait pas seulement avec la tête, mais aussi avec le ressenti ?
Dans mes visites, j’observe de plus en plus souvent un phénomène que les chiffres n’expliquent pas.
Des acquéreurs qui me disent :
— “Je ne sais pas pourquoi, mais je ne le sens pas…”
— “Il y a quelque chose qui me met mal à l’aise ici.”
— “Il y a quelque chose qui me met mal à l’aise ici.”
Ou à l’inverse :
— “Dès que je suis entrée, j’ai su que c’était chez moi.”
On ne parle pas ici de mètres carrés, de diagnostics ou d’exposition.
On parle d’énergie. De ressenti. D’ambiance invisible.
Pourquoi l’énergie d’un lieu compte autant aujourd’hui ?
Parce que nos vies vont vite.
Parce qu’on est de plus en plus en quête de paix, de cohérence, d’harmonie intérieure. Et que notre logement devient notre refuge, notre ancrage, notre bulle.
Un bien peut être parfait sur le papier, et pourtant ne “vibrer” avec personne.
Un autre, plus imparfait, dégage une atmosphère telle qu’il déclenche un véritable attachement émotionnel.
Ce que ressentent les acquéreurs aujourd’hui :
- La circulation de la lumière naturelle
- L’odeur du lieu, l’aération, l’humidité
- Les matériaux : froids ou chaleureux ?
- Les volumes : trop bas, trop oppressants, ou apaisants ?
- Et même ce qui s’est vécu là.
De plus en plus d’acheteurs me parlent de “mémoire du lieu”, d’événements passés qui “restent dans les murs”.
Certains iront jusqu’à faire appel à un géobiologue ou à un praticien en feng shui avant d’acheter.
En tant que professionnelle, mon rôle est aussi de savoir entendre cela.Ce n’est pas ésotérique, c’est humain.
Un lieu nous parle ou non, consciemment ou non.
Et mon travail, ce n’est pas seulement de présenter un bien, c’est aussi de permettre à l’acheteur de s’écouter dans sa visite.
De respecter ses ressentis. De ne pas les balayer d’un argument rationnel.
Vendre, c’est aussi transmettre une énergie
Quand je prépare un bien à la vente, je conseille aussi au vendeur de :
- Dépersonnaliser, oui, mais sans déshumaniser
- Aérer, alléger, apaiser
- Rétablir une neutralité émotionnelle pour que l’acheteur puisse projeter sa propre histoire
Parce que dans une vente, il y a parfois une énergie à libérer, et dans un achat, une énergie à accueillir.
Et vous, avez-vous déjà ressenti cette sensation immédiate en entrant dans un lieu ?